Eviter, réduire, compenser en dernier recours

Il y a un peu plus de 2 ans nous avons créé la SCOP Pachamama avec pour ambition de contribuer à un développement durable en proposant une offre de services en gestion et management hybridé avec la RSE. Dès le début, nous avions à cœur d’intégrer ces enjeux dans notre modèle économique, de mesurer nos impacts positifs et d’EVITER les impacts négatifs.

=> On fait le bilan calmement..
Formées à la méthode bilan carbone pour mesurer nos émissions et celles de nos partenaires, nous avons donc réalisé le nôtre et parce que mesurer c’est déjà agir, nous avons d’une part vérifié nos hypothèses et réfléchi aux actions à déployer pour le diminuer.
En 2020, sur les 7 tonnes émises, 50% des émissions étaient liées aux déplacements dont 83% aux déplacements en voiture thermique. Sur les 48 % restant, 17% sont liés à l’achat de matériel, 31% l’achat de services et 2% à l’usage du numérique.

=> Motivés, motivés, Il faut rester motivés
Nos enjeux sur ce poste déplacement nous invite à travailler notre stratégie de prospection et aller au plus près de nos lieux de vie, à proximité de transport en commun et d’imaginer des incitations pour prioriser les transports moins polluant quand cela est possible (remboursement des kms en vélo, covoiturage…). Nous avions même imaginé intégrer dans les primes variables un % lié aux atteintes des objectifs environnementaux.

=> Toi et moi on peut faire ensemble
Nous continuons à réfléchir à REDUIRE nos émissions et nous nous sommes engagées volontairement dans une solution de compensation. Alors pourquoi ne pas acheter une solution toute prête sur internet? Car nous souhaitions co-construire ce projet avec nos parties prenantes et contribuer à un projet local.

-Le lieu : un petit bout de terre soumis aux aléas climatiques, lieu d’expérimentation, de vivre et faire ensemble Maison Glaz
-Nos parties prenantes : Pierre-André qui a préparé le chantier et va protéger les arbres, Akira Lavault qui a sélectionné les arbres selon leur capacité de séquestration, le lieu et leur implantation paysagère, avec la contrainte de pouvoir également produire des fruits, Vincent et Solène Hascoet qui sont allés chercher les arbres chez un pépiniériste local, Elodie qui a réalisé le bilan carbone et Laetitia Dumas qui est venue présenter la démarche aux participants du GlazGO, qui n’ont pas hésité à mettre les mains dans la terre pour planter les 28 arbres de 6 espèces différentes (chêne vert, chêne liège, saule, figuier, orme, ...).

Mais attention, COMPENSER n’est que la dernière étape du processus et n'a de sens que si on mesure et on s’interroge sur les impacts de nos organisations et modèles économiques pour un développement durable.

Si ces sujets vous intéressent nous en discuterons avec vous avec plaisir. Et il est toujours temps de déposer une demande de subvention pour réaliser un bilan carbone!